Classée patrimoniale en 1988, la maison Henry-Stuart est l'un des rares exemples de résidence de la bourgeoisie anglaise. L'intégrité est conservée, autant au niveau du bâtiment que du mobilier victorien qui se trouve à l'intérieur, en plus du jardin. Aujourd'hui, on raconte le quotidien de ses anciens occupants et de leur style de vie lors des visites estivales.

Dans le cadre du Printemps Montcalm, organisé par la Société historique de Québec, Action patrimoine propose de découvrir l'histoire de la maison Henry-Stuart et de son quartier à travers un quiz constitué de sept questions.

Au courant du XIXe siècle, la ville de Québec se développe rapidement en raison de son statut de ville portuaire et de l'essor du commerce de bois, attirant les marchands et entraînant une vague d'immigration. Le quartier Montcalm, relativement rural à l'époque, devient tranquillement une zone résidentielle vers 1825. La Grande Allée, qui traverse le quartier, date du Régime français et est une artère importante pour relier Québec à Cap-Rouge. Pourquoi certains citoyens, comme les propriétaires de la maison Henry-Stuart, tenaient-ils à faire construire leur habitation à l'écart de la ville?

Crédit photo : Simon Laroche

La maison Henry-Stuart est du style architectural cottage. Celui-ci apparaît au Québec vers 1840 à la suite de la popularisation du courant romantique, introduit dans la province par des architectes et des constructeurs britanniques.Ce mouvement pittoresque met en valeur les maisons paysannes rustiques. À la différence des villas, les cottages sont plus modestes. Dans le cas de la maison Henry-Stuart, construite par l'entrepreneur général Joseph Archer, d'autres courants ont également influencé son architecture. Quel type d'architecture ne fait pas partie des inspirations pour la construction de la maison Henry-Stuart?

Crédit photo : Simon Laroche

Depuis la fin de sa construction en 1850, la maison Henry-Stuart a connu peu de propriétaires. Cela a contribué à son excellente conservation. Comme il était coutume à l'époque, la maison a été louée pendant la seconde partie du XIXe et au début du XXe siècle. La famille Stuart, deux soeurs et leur mère, a elle-même loué le cottage de 1917 à 1918. Elle l'a ensuite acheté pour y habiter pendant 70 ans, faisant de cette famille la dernière propriétaire. C'était une famille bourgeoise fière de leur lignée et possédant leur propre armoirie. Que représente leur blason?

Crédit photo : Simon Laroche

Le jardin de la maison Henry-Stuart est le premier jardin privé du Québec à être classé patrimonial. C'est un aménagement qui a peu changé depuis 1917. Au début du XXe siècle, le quartier Montcalm se densifie. Adèle Stuart utilise alors la nature pour préserver l'intimité du domicile avec des arbres et des plantes. Cet espace vert est spécial en raison de la présence en milieu urbain dense et de l'âge de certains arbres et arbustes. De quel type de jardin s'agit-il?

Parmi les valeurs bourgeoises, il était important d'entretenir des liens sociaux par des visites régulières. Selon les personnes invitées par la famille Stuart, il s'agissait soit de visites de bienséance, d'étiquette, d'amitié ou de charité. Celles-ci étaient souvent pendant l'heure du thé. Les invitations se faisaient par correspondance. Les Stuart avaient d'ailleurs un espace réservé dans le salon, là où se trouve le secrétaire (meuble). Les soeurs Stuart faisaient aussi partie d'associations intellectuelles ou bénévoles. De quelle organisation Adèle faisait-elle partie ?

Crédit photo : Pascal-Ambroise Arnaud

La famille Stuart prenait le thé, de 16h30 à 17h30, tous les jours sans exception. C'est Marie-Lauretta, maîtresse de la maison, qui faisait infuser les feuilles de thé et qui s'occupait du service de thé. Lorsqu'il y avait des rencontres sociales, les soeurs Stuart aimaient bien raconter les expériences vécues lors de leurs voyages en Europe. Le thé préféré de la famille était le lapsang souchong. De quel genre de thé s'agit-il ?

Crédit photo : Action patrimoine

L'art de vivre à l'anglaise est aujourd'hui révolu à Québec. Cependant, le décor de la maison Henry-Stuart, tel que c'était en 1922, permet au grand public d'imaginer le quotidien qu'était celui de la famille Stuart au début du XXe siècle. Les activités pratiquées par les anciennes occupantes sont mises en avant grâce à la collection d'environ 1 750 objets, légués à Action patrimoine par la succession d'Adèle Stuart. Que révèle la collection et l'aménagement des pièces?

Jeu-questionnaire rédigé par Vanadis Moussu, guide-animatrice de la maison Henry-Stuart, Action patrimoine

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